Q : Pourquoi avez-vous choisi spécifiquement ces pays ?
L'essentiel pour ce projet était de cibler une perspective globale du problème des déchets. Voilà pourquoi mon travail se penche sur Jakarta et Tokyo en Asie, Sao Paulo et New York sur le nouveau continent et Amsterdam en Europe.
Pouvoir voir comment les approches diffèrent de pays en pays et de continent en continent est aussi fascinant qu'édifiant. En outre, cela permet d'obtenir une vision complète. À titre d'exemple, New York produit plus de déchets que n'importe quelle autre ville dans le monde, deux fois la quantité de la deuxième ville la plus envahie de déchets : Mexico. La ville ne se montre cependant pas inquiète de cette « production » et s'est résolue à délocaliser ses déchets pour qu'ils soient traités ailleurs. En revanche, les Japonais sont particulièrement efficaces pour la réutilisation des ressources très limitées dont ils disposent. Ils sont un véritable exemple en termes de bonne gestion des déchets.
Disposer d'un panel si étendu était le seul moyen de profiter d'un juste équilibre entre l'identification du défi et la volonté de proposer une solution, et surtout d'amener les gens à réellement réfléchir à la gestion des déchets.