Utilisation créative de la profondeur de champ avec le nouveau NIKKOR Z 35mm f/1.2 S

Les photographies primées de Carolyn ont été publiées dans de nombreux magazines, du Sunday Times au British Journal of Photography, et témoignent de l’importance qu’elle accorde à l’histoire, à l’émotion et au langage visuel. Elle ne considère pas ses portraits comme ses propres créations, mais comme un projet commun avec le sujet. Il en résulte des photos puissantes et authentiques. L’ambassadrice Nikon est particulièrement attirée par le travail en pleine nature ou dans des lieux chargés d’émotion. Elle peut ainsi intégrer le décor à son récit.

« Je voulais être créative et jouer avec la composition, la lumière et l’atmosphère. J’étais curieuse de voir ce qu’il était possible de faire avec un objectif 35 mm pour raconter une histoire éditoriale », explique-t-elle au Nikon magazine. Avec un excellent rendu, une ouverture ultra-lumineuse et un storytelling de qualité cinématographique, le nouvel objectif professionnel NIKKOR 35 mm offre une mise en scène parfaite du sujet dans son environnement. « C’est un vrai plaisir de travailler avec un objectif offrant une telle ouverture », dit-elle. Alors, comment cet objectif s’est-il, hmm, comporté sur le terrain ?

Faire preuve de créativité en équipe

Dès que Carolyn a eu l’objectif entre les mains, elle a fait appel à son équipe : la mannequin Imogen Getzels, la styliste Trudy Fielding de My Vintage Beau, avec qui elle a travaillé pour trouver quatre looks vintage différents, et Marianna Easter de Smink Make Up pour créer un maquillage contemporain qui s’harmoniserait parfaitement avec l’esthétique vintage. « Trudy et Marianna étaient ravies lorsque je leur ai présenté mon idée. Et leur mise en œuvre magistrale de ma vision artistique a fait de cette séance photo un véritable plaisir ! » Ensuite, le temps est venu de se diriger vers le paysage de bruyère de Penistone Hill Country Park. « Un décor digne d’un roman des sœurs Brontë », déclare Carolyn.

Aspect cinématographique avec la valeur f/7.1

« Je travaille instinctivement. À cet endroit [ci-dessus], j’ai imaginé une scène de film », raconte Carolyn. « On se croirait au cinéma. Une lumière vive sur le visage d’Imogen nécessitait une ouverture plus petite et une vitesse d’obturation rapide de 1/5000 seconde, afin d’éviter toute surexposition. J’ai mûrement réfléchi à la composition. La photo n’aurait pas fonctionné si je l’avais placée au centre, donc je l’ai légèrement déplacée vers la droite (règle des tiers). La photo est vraiment spectaculaire. Grâce à l’ouverture de f/7.1, le paysage est également bien mis en valeur. »

Obtenir un rendu onirique des détails en réduisant la netteté

« Les photos ci-dessus montrent ce qu’il est possible de faire avec une ouverture de f/1.2. J’ai fait la mise au point sur les mains, le visage et les cheveux d’Imogen, créant ainsi une perte de netteté », explique Carolyn. « Une ouverture maximale génère souvent une très faible profondeur de champ. Cependant, tout dépend de la position de l’appareil photo et de la focale. Avec 35 mm, l’arrière-plan est plus important. Je n’ai pas recadré ces images. Je voulais montrer le détail de la dentelle et l’ouverture confère un caractère onirique à l’image. Comme pour tout shooting de mode, il faut réfléchir aux vêtements ainsi qu’aux portraits du modèle. Il s’agit de mettre en valeur les vêtements, de raconter une histoire et de montrer le lieu. » Et pourquoi le monochrome ? « Ce choix rend l’image plus spectaculaire ! La lumière était devenue extrêmement dure. J’ai donc supprimé la couleur pour mieux voir les détails de la dentelle. »

Combiner les éléments de premier plan avec une ouverture de f/1.3

« Ici [ci-dessus], j’ai effectué la mise au point sur le visage d’Imogen avec une ouverture de f/1.3, tandis que la lumière venant d’en haut est extrêmement vive. Elle a changé de vêtements et l’ouverture maximale confère de la douceur à l’image. Cette couverture végétale était magnifique, d’autant plus que les landes s’étalent à perte de vue, dans un paysage sans ombres. Je voulais la photographier dans un environnement isolé pour raconter une véritable histoire. J’ai été tentée de recadrer les reflets légèrement surexposés en haut, mais finalement, ils m’ont plu. »

Une profondeur de champ époustouflante à f/16

« Je ne prendrais jamais de portraits avec une ouverture de f/16, mais j’adore utiliser la grande profondeur de champ pour immortaliser le paysage. Imogen se trouve presque au centre, ce qui n’est pas mon style habituel, mais j’adore le fait que l’on puisse encore faire de superbes portraits avec une ouverture de f/16 », explique Carolyn. « Le NIKKOR Z 35mm f/1.2 S est vraiment l’objectif idéal pour mettre en valeur l’environnement. Profitez de sa grande ouverture et jouez avec l’objectif. Essayez-le grand ouvert et fermé. Il ne génère aucune distorsion. Les bords sont aussi nets que le centre de l’image. »

L’éclairage affecte la perception

« Ici dans le Yorkshire, la lumière change constamment. Un instant, elle filtre au travers de la pluie et des nuages gris, l’instant d’après, la lumière vive du soleil illumine tout. Sur cette photo [ci-dessus], je cherche l’endroit idéal où le modèle pourra se tenir debout ou s’asseoir afin de bénéficier d’un éclairage plus diffus. Parfois, la lumière changeait radicalement. Mais heureusement, j’adore les défis. Ici, j’ai photographié Imogen avec une ouverture de f/3.2, une valeur suffisante pour obtenir un joli flou d’arrière-plan. J’utilise ici le suivi 3D avec l’AF-C pour que ses yeux restent nets. Je photographie toujours en mode manuel, car j’aime garder le contrôle de l’appareil photo. »

« Beaucoup connaissent mes portraits sombres et sous-exposés, mais ce look surexposé [ci-dessus] a quelque chose de particulier. Avec une ouverture de f/2.2, la mise au point est légèrement plus nette et le bokeh en arrière-plan ajoute une touche estivale. La prise de vue est lumineuse et flatteuse pour la peau d’Imogen. Dans Adobe Lightroom, je n’effectue que de légères retouches : de légers ajustements au niveau du teint ou une réduction de la saturation.

Réflexions finales

« Cet objectif est un outil de travail fiable pour les professionnels. Il est formidable pour les portraits en situation, qu’il s’agisse de photographier un commerçant sur un marché ou un défilé de mode. Cela vous permet d’expérimenter divers aspects créatifs et techniques », explique Carolyn. Son meilleur conseil ? « Testez toutes les possibilités de l’objectif. Réfléchissez à ses potentialités. Utilisez-le en ce sens, puis affranchissez-vous de toutes vos contraintes et expérimentez à votre guise. Amusez-vous. »

Rencontrez l’équipe

Modèle : Imogen Getzels

Styliste : Trudy Fielding, My Vintage Beau

Maquillage : Marianna Easter, Smink Make Up

Photographe en coulisses : Louise Rayner

Découvrez le travail de Carolyn ici et rendez-vous sur This is Also Motherhood pour découvrir sa dernière exposition, Hardy and Free.